– Tim Rademacher (Centre ACER), Audrey Maheu, Gabriel Bastien-Beaudet (Université du Québec en Outaouais (UQO)), Jessica Durand, Stephane Corriveau (Centre ACER)
Les sécheresses sont des perturbations de plus en plus fréquentes et intenses au Québec avec des répercussions potentielles sur l’acériculture. Dans les cas extrêmes, la sécheresse peut tuer les érables. Cependant, les effets peuvent être plus subtils avec desréductions de croissance, des dommages au système hydraulique et des réductions des réserves de carbone non structurelles qui, à leur tour, peuvent affecter le flux et la production de sirop d’érable. Malgré l’importance de la sécheresse dans le contexte de la production acéricole, elle n’a pas encore été étudiée pour deux raisons principales : premièrement, l’imprévisibilité des sécheresses les rend difficiles à étudier et deuxièmement, l’étude des sécheresses après coup est également difficile, car des informations clés sur l’événement sont généralement manquantes. Donc, une façon de plus en plus répandue d’étudier la sécheresse est d’utiliser un plan expérimental qui simule les conditions de sécheresse, comme les systèmes d’exclusion des précipitations. L’UQO a mis en place et entretenu un tel système dans des érablières naturelles à Kenauk depuis 2021 sous la direction du professeur Audrey Maheu. Ce système permet d’étudier pour la première fois les effets de la sécheresse sur l’écoulement du sirop d’érable.
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