Comment les pratiques de gestion forestière influencent les pollinisateurs et leur interaction avec les fleurs sauvages.
– Dr. Carla Essenberg et Celine Pichette, Université Bates
– Dr. Christopher Buddle et Katrina Di Bacco, Université McGill
Les pollinisateurs peuvent être utilisés comme indicateurs de la biodiversité, car la plupart des plantes et des animaux en dépendent pour survivre. Le but de ce projet était de déterminer si les pratiques de gestion forestière influence les pollinisateurs et comment ils interagissent avec les plantes. À Kenauk, trois techniques d’aménagement forestier ont été pratiquées par le passé, créant trois types d’habitats : des zones qui n’ont jamais été perturbées, des zones coupées en lisières où les zones de coupe et les zones non perturbées sont alternées ainsi que des zones récemment coupées (pour gérer une plantation défaillante d’espèce non indigène). Les objectifs sont : 1) créer un inventaire des espèces pollinisatrices de Kenauk et 2) déterminer les impacts des différentes techniques de coupes forestières sur les pollinisateurs et sur l’interaction plantes-pollinisateurs. Nous avons utilisé deux méthodes pour atteindre ces objectifs. Une méthode passive utilisant des pièges-plateau jaunes et une méthode active utilisant les filets.
Comparaison des pollinisateurs entre forêts éloignées et suburbaines.
– Dr. Christopher Buddle et Mercy Harris, Université McGill
Ce projet vise à comparer les communautés de pollinisateurs de la forêt contiguë de Kenauk à une forêt de banlieue de l’île de Montréal. Le but du projet est d’identifier les différences entre la diversité et l’abondance des pollinisateurs, ainsi que les liens existant entre ces différences et la littérature existante sur les impacts de la fragmentation et du développement sur les communautés d’insectes. L’identification des spécimens d’insectes collectés pendant l’été est en cours et l’identification aux niveaux taxonomiques inférieurs s’est principalement concentrée sur les Diptères (mouches).