Projet sur les écrevisses

– Victoria Chicatun et Lise Coquilleau

Les écrevisses jouent un rôle important dans les systèmes d’eau douce, tant par l’ingénierie des écosystèmes et comme bio-indicateurs de la qualité de l’eau et de l’habitat. L’écrevisse est également une espèce clé dans le réseau trophique des lacs et des cours d’eau en raison de leur grande taille, de leur mobilité, de leur comportement, de leur omnivorie et des proies importantes pour les oiseaux, les mammifères, les tortues et les poissons. Huit espèces sont présentes au Québec, dont deux sont très envahissantes: l’écrevisse rouillée et l’écrevisse épineuse. Ces espèces envahissantes sont connues pour déplacer les écrevisses indigènes, diminuer l’abondance et la diversité des plantes aquatiques et des invertébrés et réduire certaines populations de poissons. Les objectifs de ce projet étaient 1) de créer un inventaire de référence des espèces d’écrevisses à Kenauk et 2) d’étudier l’effet de la pression exercée par les prédateurs sur l’abondance et la diversité des écrevisses. Les lacs ont été catégorisés selon les espèces de poissons présents soit les achigans et brochets, truites arc-en-ciel ou poissons non prédateurs afin de représenter différents types de pressions prédatrices (les achigans et les brochets étant de grands consommateurs d’écrevisses). Les écrevisses ont été échantillonnées à chaque lac en utilisant deux méthodes: des pièges de nuit appâtés et 45 min d’échantillonnage actif au crépuscule.

Jusqu’à présent, deux espèces d’écrevisses ont été trouvées à Kenauk (les deux indigènes): Orconectes propinquus et Orconectes virilis. Aucune espèce non indigène n’a encore été trouvée.

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