L’utilisation passée, présente et future des terres dans le corridor écologique des Adirondacks et des Laurentides : Identification des zones à risque pour la perte de connectivité due aux routes et au développement et présentation de mesures d’atténuation proactives.
– Université Concordia et Conservation de la nature Canada
Le corridor Adirondack-Laurentides est un corridor écologique naturel qui s’étend des Adirondacks, dans le nord de l’État de New York, aux États-Unis, jusqu’au parc national du Mont-Tremblant, au Québec, au Canada. Cette région possède une grande variété d’habitats (forêts de conifères, milieux humides, lacs et rivières), qui conservent leur intégrité écologique et sont riches en biodiversité. Toutefois, la croissance démographique récente entraîne une augmentation du développement (routes, bâtiments et autres modifications de l’utilisation des sols). Le corridor écologique Adirondack-Laurentides est l’un des cinq corridors fauniques nord-sud pour le déplacement des animaux au Québec. Il est donc de plus en plus important d’identifier et de protéger la connectivité du paysage afin d’assurer la préservation du corridor. Dans la première partie de ce projet, la métrique de la prolifération urbaine pondérée (WUD) sera utilisée pour quantifier le degré de développement urbain sur le paysage focal. Le cadre Dyna-CLUE sera ensuite utilisé pour produire des cartes des futurs scénarios de développement. Pour la deuxième partie du projet, la théorie des circuits sera utilisée pour modéliser et analyser le degré de connectivité du paysage dans le corridor Adirondack-Laurentides, et à partir de cette analyse, les emplacements des routes les plus défavorables aux déplacements des animaux seront identifiés, et des solutions d’atténuation seront comparées afin d’améliorer la connectivité du paysage actuel. Les données sur les déplacements des animaux seront utilisées pour cartographier les déplacements réels de plusieurs espèces et valider les modèles simulés par ordinateur. Dans la troisième partie du projet, les connaissances acquises dans les deux premières parties seront combinées pour identifier les routes qui pourraient devenir des obstacles majeurs à la connectivité pour chaque scénario futur. Les possibilités d’atténuation par l’utilisation de clôtures et de passages pour la faune seront appliquées et comparées à des endroits distincts, et les zones de protection prioritaires pour la connectivité seront identifiées.
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